Soudain, imprévisible, l’accident vasculaire cérébral ou AVC frappe en France une personne toutes les 4 minutes. Dans le monde, les AVC sont la deuxième cause de mortalité.
Il est par conséquent important de reconnaître les signes de l’AVC pour agir vite et sauver la vie d’un proche ! Les médecins ont en effet maximum 4 heures ½ pour désobstruer l’artère touchée.
Découvrez les 9 signes ou symptômes qui caractérisent la manifestation d’un AVC. Que devez-vous faire si vous êtes témoin d’un AVC chez un proche ? Quels sont les premiers gestes à adopter dans ce cas-là ? Qu’est-ce qu’il faut éviter de faire pour ne pas aggraver la situation ?
Les 9 signes ou symptômes pour reconnaître un AVC
1. VISAGE : Relâchement soudain du visage
Le visage se paralyse et la bouche dévie. C’est l’un des symptômes fréquents des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Test : Demandez à la personne de sourire, de tirer la langue, de montrer ses dents. L’asymétrie devient flagrante !
2. BRAS ou JAMBE : Perte de la force d’un ou de deux membres
Un membre inférieur ou supérieur est paralysé. Parfois, les deux sont paralysés du même côté du corps (hémiplégie).
Test : Dans le cas des bras, demandez à la personne de serrer vos mains dans les siennes et sentez si la pression est moins forte d’un côté.
3. LANGAGE : Trouble de la parole
La personne souffrante ressent des difficultés à parler ou à prononcer normalement, elle peut aussi avoir du mal à comprendre son interlocuteur. C’est l’aphasie, un symptôme courant de l’AVC !
Test : Posez-lui des questions simples pour déterminer s’il y a une altération du langage.
4. VISION : Trouble de la vue
Une perte soudaine de vision d’un œil (amaurose), une vision dédoublée (diplopie), la perte d’une moitié du champ visuel (hémianopsie) ou une sensation d’éblouissement sont autant de symptômes qui peuvent révéler la manifestation d’un AVC.
5. MAUX de TÊTE : Mal de tête intense, brutal et inhabituel
Des maux de têtes inhabituels et très violents sans cause apparente peuvent être un des signes d’un accident vasculaire cérébral. Ces douleurs peuvent parfois être accompagnées de nausées et de vomissements.
6. TROUBLES de la SENSIBILITÉ : Engourdissement d’une partie de corps
Une partie du corps est comme anesthésié, il n’est plus sensible au contact, à la douleur ou à la chaleur.
7. TROUBLES de L’ÉQUILIBRE : Sensation de vertiges
Perte d’équilibre, de coordination ou de la marche avec parfois une chute.
8. PERTE de CONSCIENCE : Somnolence ou coma
La perte de la conscience due à une apoplexie, accompagne généralement un AVC hémorragique.
9. HOQUET : Contraction involontaire et répétée du diaphragme
En cas d’AVC, le hoquet peut être soudain et prolongé, ce qui arrive en général plus souvent chez les femmes. Le centre de respiration dans le cerveau est touché et le diaphragme n’est plus contrôlé.
Comment réagir ? Que faire et que doit-on éviter de faire ?
1. Si vous-même ou l’un de vos proches présente des symptômes d’un AVC, sachez réagir promptement en appelant le 15 pour le territoire français ! Chaque minute compte. Vous communiquerez au standardiste le numéro de téléphone d’où vous appelez, votre nom et celui du malade et l’adresse où vous vous trouvez avec le malade.
2. En attendant l’arrivée des secours, parlez à la personne pour la rassurer et aidez-la à s’allonger. CE QU’IL FAUT ÉVITER DE FAIRE : Asseoir le patient. Rester assis aggrave l’AVC !
3. Même si la personne a soif ou a faim, il ne faut surtout pas lui donner à boire ou à manger. A cause des difficultés de déglutition, le patient risque d’avaler de travers.
4. Il est important de noter l’heure de l’apparition des symptômes pour la communiquer au personnel médical.
5. Il serait aussi utile de prendre note de tous les médicaments pris par la personne victime de l’AVC pour les communiquer au personnel médical.
AVC ischémique et AVC hémorragique
Selon les cas, on parle d’AVC ischémique ou hémorragique. Environ 80 % des AVC sont ischémiques et 20% des AVC sont hémorragiques.
Quelle est la différence entre ces deux types d’accident vasculaire cérébral ?
Un AVC ischémique est la conséquence du manque d’apport d’oxygène à la suite de l’interruption de la circulation sanguine dans le cerveau par un caillot.
Qu’est qui cause un AVC ? L’accumulation de plaques athéromes (l’athérosclérose) telles que des dépôts de graisses, de calcium et de tissus cicatriciels dans les artères qui alimentent le cerveau en sang peut les obstruer. Le vieillissement des vaisseaux et l’hérédité jouent aussi un rôle dans la survenue d’un AVC.
Un AVC hémorragique aux conséquences plus sévères, est causé par un saignement qui interrompt la circulation sanguine normale au niveau du cerveau ce qui a par conséquence une destruction des cellules cérébrales. Un anévrisme (gonflement de la paroi de l’artère), un traumatisme ou une hypertension peuvent être à l’origine d’une hémorragie dans le cerveau.
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