Souffrez-vous d’une douleur urinaire ?
La colique néphrétique (calculs rénaux), la cystite aigüe ou chronique, l’urétrite, la prostate, la vaginite et certaines maladies sexuellement transmissibles sont quelques-unes des pathologies responsables des douleurs urinaires.
Sachez que l’homéopathie est une médecine douce qui s’est révélée efficace pour soigner la douleur urinaire chez l’hommes comme chez la femmes.
Dans les articles N°1, N°2 et N°3 et N°4, nous avons considéré les 13 remèdes homéopathiques suivants: Aconitum Napellus, Apis Mellifica, Belladona, Berberis Vulgaris, Borax, Cantharis, Chimaphila Umbellata, Clematis Erecta, Equisetum Hyemale, Lycopodium Clavatum, Mercurius Corrosivus, Mercurius Solubilis et Nux vomica.
Nous allons maintenant décrire 3 autres médicaments homéopathiques prescrits dans certains cas contre la douleur urinaire en suivant l’ordre alphabétique.
Cette liste est fournie à titre d’information seulement. Par conséquent, évitez l’automédication et consultez un homéopathe qui saura prendre en compte l’individu dans sa globalité avant de s’intéresser aux symptômes. D’autre part, ce spécialiste pourra assurer un suivi médical approprié.
14) PAREIRA BRAVA
Dans un traitement homéopathique, les médecins jugent utile d’utiliser Pareira Brava (Chondrodendron tomentosum ou Vigne sauvage) pour traiter les cystites aiguës ou chroniques associées aux symptômes suivants : une douleur urinaire qui se traduit par un effort violent et douloureux pour vider la vessie.
En effet, le patient doit souvent se mettre à genoux et se pencher en avant pour arriver à uriner. Il souffre d’urétrite (inflammation de l’urètre) et ressent des douleurs dans les cuises pendant et surtout après la miction. Le patient a toujours l’impression que sa vessie est pleine.
Les urines sont foncées et ont une odeur d’ammoniaque. Elles contiennent du mucus épais, blanc et visqueux. Il y a parfois présence dans l’urine de sédiments semblables à du sable rouge.
Pareira Brava est aussi prescrit dans les cas de vessie irritable lorsque le patient souffre et qu’il a le sentiment que la sa vessie est distendue. Il est aussi recommandé pour traiter les coliques néphrétiques chez les femmes enceintes et l’adénome de la prostate chez les hommes dans les toutes premières manifestations des symptômes prostatiques.
Ce médicament homéopathique est généralement prescrit en basse dilution 4CH et 5CH dans le but de soigner une cystite aiguë ainsi que des douleurs dans les cuisses et les organes génitaux après la miction. La posologie est de 3 granules de Pareira Brava toutes les demi-heures ou toutes les heures.
15) PULSATILLA NIGRICANS
En homéopathie, Pulsatilla nigricans (Anemone pratensis, Anémone des prés, anémone des montagnes) est un remède naturel qui permet de soigner les inflammations de la vessie et les douleurs urinaires qui commencent soudainement. La douleur urinaire est souvent associée à des douleurs spasmodiques qui s’étendent aux hanches et aux cuisses.
On observe un besoin fréquent et pressant d’uriner comme si la vessie était toujours trop pleine. Ces symptômes se manifestent généralement après avoir été exposé au froid et à l’humidité. Les urines sont troubles.
Les patients réceptifs au remède homéopathique Pulsatilla Nigricans sont des personnes plutôt émotives (tendance aux larmes), douces et timides qui souffrent de pathologies veineuses. Elles n’ont jamais soif. Les symptômes s’aggravent toujours par la chaleur confinée.
Remarques supplémentaires :
Ce remède homéopathique donne également de bons résultats pour traiter une incontinence urinaire qui a lieu la nuit ou pendant la journée lorsque l’individu tousse, rie ou marche.
Chez l’homme qui souffre de problèmes de prostate (prostatite aigüe), on prescrit Pulsatilla lorsque la douleur urinaire apparait après la miction et qu’elle s’étend jusqu’au pelvis ou la vessie. On évite ainsi une rétention d’urine.
Chez la femme, Pulsatilla peut-être prescrit chez les femmes enceintes qui manifestent les symptômes évoqués plus haut, ainsi que chez les patientes atteintes de gonorrhée (chaudepisse) accompagnée d’une décharge vaginale abondante et visqueuse.
16) THUYA OCCIDENTALIS
Le remède homéopathique Thuya occidentalis (cèdre blanc) est indiqué en présence de l’un des symptômes suivants: cystite, hypertrophie de la prostate, polypes dans la vessie, kystes ovariens et fibromes.
Le patient souffre d’une douleur urinaire en fin de miction avec les manifestations d’une urétrite ou inflammation de l’urètre. Le débit urinaire est faible et entrecoupé. Les mictions sont fréquentes et une fois terminées, quelques gouttes continuent à s’écouler involontairement.
Certains homéopathes recommandent dans ces cas de figure, 1 dose hebdomadaire de Thuya occidentalis 30 CH pendant 3 mois (demandez toujours conseil à votre médecin).
Chez l’homme, Thuya occidentalis, peut être prescrit pour remédier à une inflammation du prépuce et du gland (balanite) avec une vive douleur dans le pénis. C’est aussi un remède efficace contre une induration chronique des testicules.
Chez la femme, le cèdre blanc en homéopathie, traite aussi les excroissances verruqueuses sur la vulve et au niveau du périnée.
Remarques sur l’Emploi des Dilutions Homéopathiques
Les dilutions basses à 4 CH et 5 CH (Centésimale Hahnemannienne) sont davantage prescrites avec des prises rapprochées pour traiter des affections aiguës et locales.
Les dilutions hautes à 15 CH et 30 CH sont généralement prescrites avec des prises plus espacées pour soigner des affections chroniques (traitements de terrain).
Lorsque les symptômes sont généraux ou fonctionnels, on utilise les dilutions moyennes à 7CH et 9 CH.
C’est une raison pour laquelle, on évite de vous donner ici les dilutions associées aux remèdes homéopathiques. Un certain nombre de facteurs est en jeu dans le choix judicieux des dilutions homéopathiques. Votre homéopathe est le mieux placé pour décider ce qui vous convient.