Le cancer du sein continue d’être le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde entier. Malgré les avancées médicales et les l’amélioration du diagnostic améliorés le cancer du sein constitue toujours la principale cause de décès par cancer chez les femmes à travers le monde, avec environ 375.000 décès en 2000.
Le taux d’incidence du cancer du sein chez la femme est généralement plus faible dans les pays en développement que dans les pays développés (23,1 contre 63,2 pour 100.000 femmes). Au cours des dernières décennies, le risque de cancer du sein dans les pays développés a augmenté d’un à deux pour cent par an.
Certaines questions se posent en rapport au pouvoir de la phytothérapie. Existe-t-il une plante capable de réduire l’évolution d’un cancer du sein ? Quelles sont les études réalisées sur l’armoise er ses principes actifs ? Comment ce remède naturel peut devenir un espoir pour les femmes atteintes d’un cancer du sein qui recherchent un traitement alternatif efficace. Pourra-t-on se passer dans l’avenir de la chimiothérapie et de la radiothérapie ?
L’Artémisinine et son action sur les cellules du cancer du sein
L’artémisinine est un principe actif (un lactone sesquiterpénique) extraite des feuilles de l’armoise annuelle (Artemisia annua), une plante de la famille des ambroisies. Cette plante est cultivée en abondance en Chine (Qing Hao) et dans certains pays africains.
Au cours des siècles, on utilisait l’armoise pour traiter la fièvre et le paludisme (ou malaria). Ce sont dans les années 1970 que des chercheurs chinois ont pu isoler une de ses substances médicinales, qu’ils ont appelée : l’artémisinine.
Selon les études qui ont été publiés dans un numéro de « Sciences de la Vie », l’artémisinine peut tuer 98% des cellules cancéreuses du sein en moins de 16 heures !
Cette substance naturelle provoque une réduction de 28% des cellules du cancer du sein lorsqu’elle agit seule, mais quand elle est associée au fer, l’artémisinine est en mesure d’éradiquer le cancer presque entièrement.
Bonne nouvelle, les cellules normales ne sont pas affectées par l’utilisation de ce traitement de phytothérapie.
Plus de détails sur les recherches du Dr Lai..
Pourquoi un supplément de fer peut-il accroître l’effet de la plante sur la destruction des cellules cancéreuses ?
Le fer s’accumule souvent dans le tissu mammaire mais SURTOUT dans les cellules cancéreuses, ce qui permet à l’artémisinine de cibler sélectivement les cellules ‘mauvaises’ et de ne pas toucher aux cellules saines.
Le Dr Henry Lai, professeur de bio-ingénierie à l’Université de Washington, a étudié pendant sept ans l’effet thérapeutique de l’artémisinine sur différents types de cancer et a obtenu des RESULTATS PROMETTEURS dans le traitement naturel du cancer du sein.
Ce scientifique a étudié in vitro, l’effet combiné de la dihydro-artemisine (un analogue de l’artémisinine avec une meilleure solubilité dans l’eau) et de l’holotransferrine (qui augmente la concentration du fer ferreux dans les cellules cancéreuses), sur des cellules cancéreuses du sein d’origine humaine et l’a comparé à la réponse de cellules humaines du sein normales. L’artémisinine provoque la mort des cellules cancéreuses par apoptose (processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal).
Au terme de l’incubation, l’étude in vitro é révélé que l’artémisinine détruit efficacement les cellules cancéreuses du sein résistantes aux radiations. Après huit heures, il ne restait plus que 25 % des cellules cancéreuses et après seize heures, elles étaient presque toutes mortes. Comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, cette association a eu très peu d’effet sur les cellules saines.
Artémisinine et Effets secondaires
Même si l’artémisinine est une substance naturelle isolée de l’armoise, elle possède des effets indésirables. Pour le moment, on sait que des doses excessives peuvent être responsables d’une neurotoxicité (impact négatif sur le fonctionnement du système nerveux central). Cette substance n’est donc pas recommandée pour une utilisation médicinale prolongée. D’autre part, une certaine tolérance peut se développer assez rapidement ce qui réduit son efficacité à long terme.
En ce qui concerne ses effets secondaires gênants, citons l’apparition possible de nausées, de vertiges et de fatigue.
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